Diogène
« Quand on a la lanterne de Diogène, il faut avoir son bâton. » ( d’après Chamfort )
Nicolas de Chamfort cultive l’aphorisme sarcastique avec bonheur, on se laisserait vite prendre par ce genre de conseil qui sent bon l’évidence. Méfions-nous cependant, l’usage du bâton doit être exclusivement défensif, ça fait belle lurette que les hommes, bien que d’esprit grégaire, ne se laissent plus conduire ainsi.
je suis retourné sur Le Monde.fr
Provisoirement rabiboché avec Le Monde.fr je suis retourné cultiver mon ancien Blog :
« Dinard… ce je ne sais quoi qui nous charme »
venez m’y retrouver si ça vous chante
Henryk Gorecki
Le compositeur Henryk Mikolaj Gorecki est mort à Katowice, en Pologne, le 12 novembre 2010. Né à Czernica (Pologne) le 6 décembre 1933 c’est l’ exact contemporain de Krzysztof Penderecki que nous avons eu le plaisir d’applaudir à Dinard , l’an dernier, à l’occasion du Festival de Musique.
En dépit du succès international je ne connaissais pas la musique d’ Henryk Gorecki . Il a fallu qu’il meure pour que je découvre le merveilleux enregistrement de la Troisième symphonie, réalisé en 1991 par la soprano Dawn Upshaw et le chef David Zinmann, à la tête du London Sinfonietta. Merci à YouTube et à l’auteur de la rubrique nécrologique du Monde Renaud Machart.
Voici un hommage à ma façon sur un extrait de cette fameuse Troisième symphonie.
Sauzon
A Belle-île, le petit port de Sauzon se prête au tourisme et à la vidéo :
« Les aubergistes sont un peu ce que les fait le voyageur. Vous arrivez fier, exigeant, rogue, mettant entre vous et votre hôte l’immense distance qui sépare le riche gentleman du misérable salarié ; voilà la nature du contrat établie pour vous-même : on vous sert de son mieux, avec empressement, avec respect ; service, empressement, respect, se retrouvent sur la note, que vous trouvez chère et que vous paierez avec humeur. Vous arrivez bonhomme, bienveillant, sans exigence ni fracas ; vous traitez votre hôte en homme dont les égards, la bonne grâce, vous sont personnellement agréables, dont les respects ont leur mérite, mais ne s’achètent pas ; il vous les donne sans vous les vendre ; votre note, déchargée de tous les faux frais, se trouve être équitable, et vous la payez avec plaisir. On rencontre des gens qui disent du mal de toutes les auberges ; ce sont gens dont avec plus de justice toutes les auberges pourraient dire du mal. »
Rodolphe Töpffer, Voyages en zigzag , Paris 1844
Voilà un texte ancien instructif , à retenir lorsqu’on se promène à Belle-île, quoique, en 2010, tout comme à Dinard, le touriste, pléthorique et passager, y est reçu presque partout de la même façon.
grosse cata au Monde.fr
J’apprends aujourd’hui que tout ce qui faisait l’agrément des articles publiés sur mon blog : « Dinard … ce je ne sais quoi qui nous charme » est perdu. C’est un très sale coup, une énorme déception, proportionnelle au temps infini passé à choisir, modifier, dimensionner les images en fonction de la mise en page, placer des liens … il est à peu près impossible de restaurer en totalité les articles sabotés. A moins d’y passer des jours et des jours, en bénédictin besogneux et désintéressé ( Est-ce que les bénédictins étaient tous vraiment besogneux ? ). Je pense aussi à tous les autres blogueurs du Monde.fr , tous ceux qui utilisent beaucoup d’illustrations et soignent la mise en page de leur blog, très régulièrement et depuis bien plus longtemps que moi. Je compatis à leur déception, nous apprenons ensemble, à nos dépends, que non seulement on est susceptible de perdre la totalité du contenu d’un ordinateur ( je l’ai éprouvé à plusieurs reprises ) mais qu’il n’y a pas non plus d’hébergeur infaillible .
Le jardin d’Annie, la fête des couleurs
Voilà le jardin d’Annie tel qu’il se présente à la veille de la fête de la musique
beaucoup de fleurs, très diverses
beaucoup de couleurs
de toutes taille
suspendues, devant, derrière
très bien arrosées
rien à redire au jardinier !